8.5.2 Autres troubles du sommeil8.5.5 Références
En plus du bruxisme (voir chapitre sur l’ATM), de l’insomnie, et de l’apnée du sommeil, qui ont déjà été discuté, il y a une multitudes d’autres troubles du sommeil. Parmi ceux-ci, on retrouve notamment [104] :
- Syndrome des jambes sans repos, mouvements anormaux des jambes pendant le sommeil.
- Syndrome de retard de phase du sommeil, incapacité à s’endormir ou à se réveiller durant des heures socialement acceptables mais ne causant aucun problème dans la maintenance du sommeil, un trouble du rythme circadien
- Narcolepsie, sommeil soudain souvent spontané à toute heure du jour ;
- Cataplexie, soudaine faiblesse des muscles moteurspouvant résulter à une chute sur le sol ;
- Terreur nocturne, trouble nocturne caractérisée par une forte peur et anxiété ;
- Somnambulisme, activité engagée physiquement et inconsciemment durant le sommeil ;
- Agrypagnosie, perte totale du souvenir d’avoir dormi, elle se voit généralement dans la dépression ;
- Somniphobie, peur de dormir ;
Ces différents troubles du sommeil peuvent induire des micro-réveils et peuvent donc également contribuer à perturber le sommeil. Ils ne seront pas abordés en détail sauf le syndrome des jambes sans repos qui est quand même assez fréquent.
Syndrome des jambes sans repos
Dans ce syndrome, en plus d’avoir des mouvements involontaires pendant la nuit, il se caractérise par le besoin impérieux de bouger les membres inférieurs à l’éveil dans certaines circonstances, particulièrement au repos [105]. Sa prévalence se situe entre 1 et 10%, augmentant avec l’âge, et il semblerait que les femmes soient plus affectées que les hommes.
Plusieurs facteurs causaux ont été identifiés, dont une carence en fer, une dysfonction de la neurotransmission dopaminergique, ainsi qu’une composante génétique. Le diagnostic se fait par PSG avec monitoring de l’activité EMG des membres inférieurs. Le traitement inclue généralement de la médication, dont des agonistes de la dopamine, ou des anti-convulsants.
POURSUiVRE
Les problèmes de sommeil fragmentent le sommeil et limitent son effet réparateur, contribuant ainsi à des endormissements le jour ainsi qu’ à divers syndromes douloureux.