4.1 Description4.1.1 Classification4.1.2 Épidémiologie4.1.3 Pathophysiologie4.1.4 Facteurs contributifs4.1.5 Diagnostic différentiel4.1.6 Références4.2 Évaluation4.3 Traitement
Le stress et la tension mentale ont été identifié comme étant les facteurs de risque les plus fréquemment observés chez les sujets TTH [84,85], surtout chez les sujets chroniques [98]. Une association linéaire a d’ailleurs été démontrée entre le niveau de stress et l’intensité des céphalées chez des sujets TTH [86]. Il y a également des évidences comme quoi la fréquence et la sévérité des événements stressants de la vie quotidienne sont plus élevées chez les patients développant la forme chronique de TTH [87].
Par ailleurs, d’autres facteurs déclenchants ont été associé à la TTH, tels que des repas irréguliers ou inappropriés, une prise de grande quantité ou le retrait de caféine, la déshydratation, des problèmes de sommeil, les variations météorologiques, trop ou manque de sommeil, le manque d’activité physique, ainsi que des variations pendant le cycle menstruel ou la substitution hormonale chez la femme [85,95-97]. Bref, la TTH peut présenter des facteurs déclenchants similaires à ce que l’on peut retrouver pour la migraine.
La dépression a également été démontrée comme étant comorbide avec la TTH, quoiqu’il soit difficile d’affirmer si la dépression est causale ou consécutive aux céphalées [88]. Toutefois, une étude a démontré que des patients avec céphalées et dépression sont plus vulnérables à différents stresseurs [89]. Enfin, les sujets TTH ont également été associés à une vigilance accrue à la douleur, trait de personnalité lié à l’anxiété [90], et à la fibromyalgie [103].
POURSUiVRE
La nouvelle céphalée quotidienne persistante et la migraine peuvent parfois présenter un caractère de type TTH.