2. Généralités2.1 Histoire2.2 Classification2.3 Épidémiologie2.7 Étourdissements2.8 Formulaires
Journal des céphalées
Tenir un journal des céphalées peut être une étape importante afin de tenter de déterminer les facteurs déclenchants, particulièrement pour la migraine. Il faut ainsi noter les circonstances entourant la céphalée et les moment précédents, tels que les activités, les aliments ingérés, la prise d’alcool, les facteurs de stress, les conditions météorologiques, la qualité de sommeil de la nuit précédente, et toute autre information qui pourrait être pertinente. Il peut être utile également de noter les informations concernant la prise de médication (e.g. molécule utilisée, dose, et lapse de temps entre la prise de médication et le début de la céphalée) et les effets sur la douleur ressentie. Ceci peut permettre de juger de l’efficacité de la médication et aider les médecins dans la prise de décision entourant la meilleure stratégie pharmacologique. Enfin, noter les caractéristiques de la douleur (intensité, durée, localisation, caractère, symptômes accompagnateurs) peut permettre d’aider à un diagnostic précis. Il ne faut pas oublier que les céphalées peuvent être mixtes, et la médication ne réagit pas nécessairement de la même façon pour les différentes céphalées.

Figure 1 : Exemple de journal quotidien des céphalées [8]. Image : confessionsofanover-workedmom.com.
Plusieurs modèles de journal existent sur internet. Certains permettent de noter plus d’informations, de façon quotidienne (Figure 1) alors que d’autres sont plus sommaires, couvrant une période d’une semaine ou d’un mois. Le choix sera déterminé selon les objectifs visés par le journal. Il peut être utiles de noter plus d’information si le but visé est de déterminer les facteurs déclenchants potentiels. Si l’objectif est plutôt de documenter l’effet de la médication sur une céphalée dont le diagnostic est bien établi, les données collectées peuvent être beaucoup plus sommaires.
À noter qu’il y a également des applications pour téléphone intelligent afin de monitorer les céphalées. Certaines de ces applications peuvent même comptabiliser automatiquement les heures de sommeil et présenter des graphiques afin d’aider à déterminer l’impact du sommeil sur les céphalées. Un site web a récemment fait une revue des applications de journal des céphalées les plus utilisées, autant sur iPhone qu’Android, à l’aide des commentaires de migraineux les ayant mises à l’épreuve :
https://www.axonoptics.com/2017/02/top-5-migraine-tracking-apps/
Migraine Buddy en a été le grand gagnant (Figure 2). C’est également l’application qui a reçu le plus de votes et présente la meilleure note sur le magasin Apple App Store. Elle est gratuite mais certaines fonctions comportent toutefois un coût.
Figure 2 :Exemple de journal électronique des céphalées (Migraine Buddy) [9].
Plus récemment, une autre application a vu le jour : le Canadian Migraine Tracker (Figure 3). Cette dernière application a été développée avec la simplicité en tête. Moins de fonctions sont disponibles en comparaison à Migraine Buddy mais les informations essentielles sont présentes. Parfois la simplicité représente un atout. De plus, cette application est complètement gratuite et a été conçue ici au Canada par le Canadian Headache Society en collaboration avec Migraine Canada et Migraine Québec.
L’application Canadian Migraine Tracker est disponible gratuitement dans son intégralité à cette adresse :
Figure 3 : Canadian Migraine Tracker [21].
Par ailleurs, certaines de ces applications électroniques ont un autre atout en comparaison aux journaux en format papier. Elles sont en mesure d’avoyer directement les données aux personnes de votre choix, donc médecin et personnel traitant.
Questionnaires
Note : La plupart de ces questionnaires sont disponibles sous la rubrique Outils du présent site web.
Des questionnaires spécifiques à diverses conditions ont été développés pour connaître leur impact sur les activités quotidiennes : les céphalées, cervicalgies, et douleurs cranio-faciales. Quelques questionnaires visent d’autres aspects très pointus en regard des céphalées, notamment leur composante émotionnelle ainsi que la surutilisation médicamenteuse qui peut être en cause dans le maintien des douleurs. Enfin, un questionnaire sera également présenté afin de faciliter la détection d’un syndrome d’apnées obstructives du sommeil.
Céphalées
Quelques questionnaires peuvent être très utiles pour quantifier l’impact des céphalées sur les activités quotidiennes:
- HDI : Headache Disability Inventory
- MIDAS : Migraine Disability Assessment
- HIT-6 : Headache Impact Test
- HALT : Headache-Attributed Lost Time
Ils sont tous utilisés en épidémiologie pour regrouper les patients selon l’impact des céphalées. Toutefois, cliniquement les questionnaires HIT-6 et HALT sont possiblement les plus appropriés car ils sont brefs et non spécifiques à la migraine. Le questionnaire HIT-6 a d’ailleurs été validé dans sa version française [1]. Ce n’est pas encore le cas pour le questionnaire HALT, mais étant basé sur le MIDAS, tout porte à croire qu’il le sera éventuellement. Notons que ce dernier a été proposé beaucoup plus récemment.
En fait, les questionnaires HIT-6 et HALT ne comportent que 6 et 5 questions, respectivement, alors que le HDI contient 25 questions. Le MIDAS pour sa part ne contient que 7 questions mais son utilisation est limitée dû au fait qu’il a été conçu spécifiquement pour les patients migraineux. Le HIT-6 et le MIDAS semblent mesurer l’impact des céphalées d’une façon comparable, quoique le HIT-6 apparaît un peu plus influencé par l’intensité des céphalées, comparativement au MIDAS qui semble plutôt influencé par la fréquence des céphalées [2]. Par ailleurs, une étude s’est attardée à vérifier l’impact de différents facteurs de risque psychosociaux sur le HIT-6 [20]. Il s’avère que la corrélation est faible, suggérant que le HIT-6 décrit spécifiquement l’impact des céphalées sur les activités, tel qu’il a été conçu, sans être confondu avec les divers facteurs de risque psychosociaux.
Évidemment, l’intérêt réside beaucoup dans la comparaison des résultats aux questionnaires complétés avant et après la série de traitements afin d’objectiver l’amélioration fonctionnelle du patient.
Notons que le questionnaire HALT a été développé dans deux déclinaisons, c’est-à-dire qu’il y a une version pour vérifier l’impact des céphalées dans les 30 derniers jours (HALT-30) ainsi que dans les 90 derniers jours (HALT-90) [28]. Je trouve très intéressant le HALT-30 car il permet d’obtenir des données beaucoup plus rapidement, évitant peut-être du fait même des pertes de données par manque de suivi des patients après les séances de traitement. En fait, il y a même une version 7 jours mais compte tenu de la variation naturelle fréquente des céphalées dans le temps, il est probablement surtout utile dans des cas spécifiques de douleurs intenses qui nécessitent plutôt une approche pharmacologique agressive.
Enfin, il importe de se restreindre à un seul questionnaire psychométrique s’il est souhaité de documenter un aspect spécifique, tel que l’impact des céphalées sur les activités quotidiennes. En effet, une étude récente a montré qu’il y a un risque de perte de motivation des patients si trop de questions sont demandées, pouvant mener à des réponses inexactes [29].
Cervicalgies
Comme on ne peut pas traiter un patient aux prises avec des céphalées sans considérer la région cervicale, il peut être intéressant également de vérifier l’impact des cervicalgies du patient sur sa qualité de vie :
- NDI : Neck Disability Index
Le NDI contient 10 questions et sa version française a également été validée [3]. Par ailleurs, notons qu’il a également été validé pour les cervico-brachialgie [26,27]. Tout comme pour les questionnaires sur les céphalées, l’intérêt du NDI réside principalement dans la comparaison des résultats aux questionnaires pré-traitement et post-traitement.
Notons que le NDI post-whiplash a toutefois également une valeur prédictive de l’évolution de la condition douloureuse cervicale [25]. Cet aspect sera discuté plus en détails dans la section sur la céphalée cervicogénique. Enfin, il est important de noter que le NDI propose un score sur 50, mais il importe de rester vigilent car il est parfois également exprimé en pourcentage.
Mâchoire
Quelques questionnaires ont été développés pour quantifier le niveau de fonction chez les gens avec dysfonctions temporo-mandibulaires. Nous retiendrons le suivant qui a été validé [22,23] :
- JFLS : Jaw Functional Limitation Scale
En fait, il existe la forme originale avec 20 items et une forme abrégée à 8 items. Les développeurs du questionnaire suggèrent d’utiliser la version originale à 20 items [24]. Par ailleurs, le présent auteur n’a pu trouver une version traduite en français. Le document en annexe est donc sa propre traduction.
On peut mentionner aussi un questionnaire qui a été proposé pour détailler certains paramètres pouvant être en lien avec le bruxisme. Ce dernier document est également originalement non disponible en version traduite en français. Le document proposé en annexe est donc encore une fois la traduction libre du présent auteur.
- BSQ : Bruxism Status Questionnaire
Étourdissements
Si des étourdissements accompagnent les céphalées, il est possible d’utiliser un autre questionnaire pour quantifier leur impact fonctionnel dans sa version française validée [7] :
- DHI : Dizziness Handicap Inventory
Apnée obstructive du sommeil
Une échelle a été conçue afin de quantifier la somnolence diurne. Cette échelle est régulièrement utilisée en pneumologie afin de cibler les sujets à risque du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) [4] :
- Échelle d’Epworth
Il faut savoir que la combinaison de ronflement et hypersomnolence diurne est fortement associée avec la présence d’un SAOS. Par ailleurs, tel qu’il sera discuté ultérieurement, un SAOS peut causer ou contribuer à l’apparition de céphalées. Notons également que diverses applications existent et peuvent monitorer le sommeil afin de déterminer sommairement la qualité du sommeil et la présence de ronflement. Une des mieux notées et disponible en français est iRonfle (Figure 4).
Figure 4 : Exemple d’application de surveillance du sommeil et du ronflement (iRonfle) [19].
Aspects pharmacologiques
Un autre outil a été conçu pour documenter les comportements de consommation médicamenteuse afin d’aider à déterminer s’il y a surconsommation [6]. Il est disponible dans sa version française validée :
- MDQ-H : Medication Dependence Questionnaire in Headache
Un autre formulaire a plutôt été créé dans le but d’évaluer la réponse des céphalées au traitement pharmacologique [30]. Il pourrait être utile à l’occasion si on suspecte que la prise en charge pharmacologique n’est pas adéquate. Le questionnaire pourrait donc aider le patient à faire pression sur son médecin à revoir le traitement, ou à référer vers un neurologue au besoin.
- HURT : Headache Under-Response to Treatment
Ce questionnaire a été validé dans la langue de Shakespeare et est jugé cliniquement utile dans différentes cultures et contextes [31]. Quoiqu’il soit proposé dans une version française, cette dernière version ne semble pas avoir été validée pour le moment.
Aspects psychologiques
Il peut être utile de temps à autre d’évaluer la composante émotionnelle d’une céphalée. Un questionnaire a ainsi été développé pour documenter le niveau d’anxiété et dépression dont souffre une personne [5]. Il est connu que ces deux aspects psychologiques sont fortement comorbides avec toute formes de céphalées.
- HADS : Hospital Anxiety and Depression Scale
Ce test peut ainsi être particulièrement utile afin de justifier la référence vers un psychologue.
Un autre questionnaire intéressant a été conçu pour déterminer la présence de drapeaux jaunes, c’est-à-dire notamment la projection du patient face au retour aux activités et la perception négative de l’impact de l’activité sur la condition :
- FABQ : Fear-Avoidance Beliefs Questionnaire
Un score élevé du FABQ est associé à un risque accru de chronicisation de la douleur [10] et des céphalées [11]. Enfin, il a été validé dans sa version française, minimalement en ce qui concerne les lombalgies [12]. Une bonne ressource pour l’interprétation de ce test se trouve sur le site web Physiopedia [13].
Dans le même registre, un autre questionnaire a été proposé pour estimer le niveau de kinésiophobie. Il semblerait que la kinésiophobie s’avère un meilleur indicateur d’incapacité que les tests axés sur les capacités physiques ou encore sur la sévérité de la douleur [18].
- TSK : Tampa Scale for Kinesiophobia
Ce test a également été validé dans sa version française [14]. À noter qu’une version spécifique aux dysfonctions tempo-mandibulaires a été proposé et validé [15,17].
- TSK-TMD : Tampa Scale for Kinesiophobia for Temporomandibular Disorders
Enfin, un autre questionnaire sur la kinésiophobie a été développé pour les céphalées et cervicalgies [16] :
- QCCP : Questionnaire Cervico-Cephalagia-Phobia
Ces deux derniers questionnaires ne semblent toutefois pas disponibles pour le moment dans leur version française.
Sensibilisation centrale
Les patients souffrant de sensibilisation centrale n’ont pas le même profil. La symptomatologie est généralement plus marquée et ne répond pas aussi bien aux approches thérapeutiques usuelles. Il importe donc de cerner ces patients rapidement. Un questionnaire a ainsi été conçu à cet effet :
- CSI : Central Sensitization Inventory
Le questionnaire est conçu en deux parties [32]. Une première partie inclus 25 questions en lien avec les symptômes fréquents chez les gens avec sensibilisation centrale. Une deuxième partie détermine s’il y a déjà eu des diagnostics posés en lien avec la sensibilisation centrale. À noter que la migraine et la céphalée de tension font partie de cette liste de désordres.
Le CSI a été jugé fiable et validé dans différentes langues, dont le français [32-34]. Il a été démontré que près de 83% des gens avec sensibilisation centrale sont correctement identifiés avec le CSI [35]. Toutefois, près de 45% des gens sans phénomène de sensibilisation centrale ont tout de même été étiquetés comme si c’était bien le cas [35].
Compte tenu de ce niveau de faux positifs plutôt élevé, il importe donc d’avoir un regard analytique et global sur la condition de la personne. Notons qu’il semble que le taux de faux positifs augmente considérablement avec les gens aux prises avec un tableau combiné de douleur complexe et composantes psychologiques [35].
Pour aider à limite le nombre de faux positifs, il a été proposé d’utiliser un algorithme pour limiter l’usage du CSI à certaines circonstances précises (Figure 5) [36]. Ainsi, c’est un prérequis que la douleur soit disproportionnée par rapport à la nature de la blessure ou de la condition. Si c’est bien le cas, on doit se poser la question à savoir si la douleur a une distribution diffuse en termes de distribution, avec allodynie et/ou hyperalgésie. Dans l’affirmative, il y aurait d’emblée présence de sensibilisation centrale. C’est dans la négative qu’il devient approprié de faire le CSI, si une composante centrale est suspectée évidemment.
Enfin, il a été proposé que c’est au-delà d’un score de 40 au CSI que l’on peut suspecter une douleur nociplastique avec composante centrale. À noter que l’algorithme débute avec la présence d’une douleur musculosquelettique. Ceci suppose qu’une douleur neuropathique pouvant expliquer la symptomatologie a été d’emblée exclue.
Figure 5 : Algorithme pour la classification des douleurs de sensibilisation centrale [36].
Références
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POURSUiVRE
La céphalée cervicogénique est une céphalée causée par un désordre de la colonne cervicale et de ses composantes osseuses et/ou de ses tissus mous.